Les opérateurs vont devoir revoir l’affichage de leurs tarifs : Selon les Echos, dans un courrier adressé aux opérateurs, la DGCCRF demande aux intéressés de présenter une information complète dans toute communication publicitaire ou présentation d’une offre. En effet, les opérateurs n’affichent pas toujours clairement le prix total de leurs offres et selon le directeur général de Free, le cas d’Orange est la plus frappant.

En effet, dans son courrier adressé aux opérateurs, la DGCCRF demande de respecter les règles du jeu en matière d’information sur les prix pratiqués dans le cadre de la commercialisation d’une offre internet fixe. Selon ce dernier, les opérateurs n’affichent pas toujours clairement le prix total des forfaits que ce soit la location de la box ou après la période de promotion. Parmi les opérateurs visés par ce rappel (Orange, Bouygues Telecom Free et SFR), Free joue aujourd’hui le bon élève et respecte la loi en la matière mais Orange semble être mauvais élève : Selon son directeur général , il est nécessaire aujourd’hui d’afficher la somme réelle que devra payer le consommateur.

Bouygues Telecom, Orange et SFR  n’incluent pas le prix de la location de leurs box dans les tarifs mais selon ce dernier le directeur général de Free, Orange est le cas le plus frappant : L’opérateur a en effet déjà affiché les tarifs d’un forfait pour les 12 premiers mois sans y afficher les mois suivants et sans y afficher le prix de la location de sa livebox.

Il est donc demandé aux opérateurs d’afficher clairement et de façon plus complète les tarifs dans les présentations des offres ou les communications publicitaires. Il est nécessaire pour le consommateur de connaître la somme réelle qu’il devra payer. De plus, il s’agit selon la DGCCRF de respecter la loi selon l’arrêté du 3 décembre 1987 « toute information sur les prix de produits ou de services doit faire apparaître, quel que soit le support utilisé la somme totale toutes taxes comprises qui devra être effectivement payée par le consommateur exprimée en euros».

Les opérateurs devront donc  se conformer à la loi en modifiant leurs informations tarifaires au plus tard le 1er février 2018 ou alors ils risquent une amende 15 000 euros.

 

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